Emotion soudaine, donne moi les ailes qui
m'aideront à m'échapper de ma torpeur, tel un ange palpitant de désir,
telle la tristesse qui coule le long de mes joues, qui me rend
nostalgique d'une vie rêvée, d'une vie désirée. Nul ne sait ce que je
ressens, lorsque arrive le moment, intense et dramatique, d'une pluie
de sentiment. Visions éphémères, sons ténébreux, pensées sublimes,
faites moi vibrer, otées moi de la tracée du destin lugubre, énivrées
moi d'espérance, d'évasion, afin que je puisse m'extirper de cette
angoisse, ce tourment, cette plaie qui noircie mon âme et altère ma
contenance. Je dépérie peu à peu, mourant de dégoût, de langueur qui
perdure, ainsi la douloureuse abondance d'abjection m'émousse, me
ruine, m'engourdi dans une létargie dont je ne peux me détacher. Je
sombre, en espérant une aide qui ne vient pas, je meurt en attendant
une mort qui ne se produit pas, j'aspire à une rennaissance qui se
révèle flegmatique. Je perds mon inspiration et mon imagination, et
brusquement, tout s'éteint. La nuit est là, imposante, impénétrable,
j'avance somnolent, dans un monde invisible, obscure. Je ne vois rien
... je n'entend rien ... je ne sens rien ... j'attends ...
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Tant de beauté,
Via le monde, parsemée
Je reste là, à contempler
Cette toise bleauté
Comment faire, pour rester
Devant une telle atrocité
De voir cette finalité
Se faire consumer
De plus en plus, je hais
Ces hommes laids
Qui bafouent de leurs déchêts
Ce monde enchanté
Au loin, je m'en vais
Avec moi, ma bonté
Qui se voit dessécher
Laissant place à la cruauté
Effritant ma volonté
Je ne puis avancer
Perdant la force de continuer
Perdu parmis ces gorets
Heureusement j'ai trouvé
Parmis eux, mon allié
Volant à mon secours, cette fée
M'a envoutée, m'a capturée
Depuis je vis en paix
Plénitude adorée
Comment puis-je te remercier
Ah, je sais !
A travers mes baisées
Je t'aime et t'aimerais
Aussi longtemps que je vivrais
Toi et moi, ensemble, ma douce muse (et tant pis pour la rime
)
Sur ce, bonne soirée
Je m'en vais retrouver
Celle qui me fait rêver
Afin de la dorloter !
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Mélodie attractive, sommeil enjôleur,
Envoûte moi, enivre moi,
Douce Morphée, étreint ma personne,
Apprivoise mon esprit, et calme mon âme,
Affligée par ces journées ternes sans ma luth,
Je croule sous le poids de la bêtise humaine à longueur de temps,
La musique et vendetta étant les seules échappatoires à cette réalité noircie.
Mon amour, reviens moi vite de ces vacances démesurées,
Je me suis senti dépérir lentement dès le jour ou tu es parti,
Tu as enflammé mon esprit, rendu la lumière dans mes yeux qui se fermaient,
Redonné la force d’étendre à nouveau cette vue qui se troublée.
Subjugué, ma vie fût ébranlée, troublé, mes sens furent réveillés,
Ensorcelé par le magnétisme de tes yeux, ton regard m’excède de fascination et je chavire dans une féerie fantasmagorique.
Au
final, ébloui d’enchantement, je m’endors, rêve de toi, et attends ton
retour, seul, dans ce grand lit abandonné, avec pour seules compagnies,
mes rêveries utopiques et cette vision immuable qui est la tienne.
Je te souris, et sombre dans le calme de l’obscurité.
Made in home.